Tentations quand tu nous tiens!

Bonjour à tous, aujourd’hui je viens vous parler d’un recueil de nouvelles d’une mystérieuse Auteure. Enfin mystérieuse, j’ai eu la chance de la rencontrer masquée il y’a quelques années lors d’un repas Auteur(e)s- Lecteurs.

Depuis je suis son actualité et j’avais envie de plonger dans son recueil de nouvelles « Tentations » signé Eva Adams.

Petite confidence, si vous souhaitez en découvrir un petit peu plus sur Eva, je vous invite à lire son interview sur mon blog dimanche 24 avril 2022.

D’abord la couverture, très jolie qui annoncent tellement de choses si plaisantes à lire…

Venons-en à la présentation de ce recueil en retranscrivant la 4ième de couverture :

« Les tentations sont partout, même là on ne s’imagine pas.

Découvrez au fil des pages, des héroïnes sens dessus dessous, qui vivront des moments inoubliables.

Des histoires qui vous emporterons aux confins de fantasmes pas toujours inavoués. »

Déjà là le ton est donné !

Me voilà donc plongé dans la première nouvelle titrée : « Paris-Marseille » 

Et pour commencer, je ne regrette pas de n’avoir jamais eu l’envie de m’inscrire sur un site De rencontres en lisant cet extrait :

« Aucune franchise là-dedans, ce n’est que du cinéma, des acteurs en quête d’un rôle d’un soir et pas le meilleur. Un rendez-vous dans une voiture, une fille retournée sur la banquette arrière et après quelques va-et-vient plus ou moins bien réussis, il la lâche devant une station de métro. Lamentable. »

Mis à part ça une nouvelle fort sympathique pour commencer. J’ai imaginé la scène où les supporters de football savent être chaud autant dans les tribunes des stades que dans les trains.

Je passe ensuite à la seconde nouvelle titrée : « Joyeux anniversaire », merci à toi Eva de me le souhaiter même si ce n’est pas aujourd’hui…

Plus sérieusement cette nouvelle est divinement bien écrite. L’on se retrouve dans la tête de Ouna une soumise exhibée par son Maître lors d’une séance, semble-t-il en club. Les mots choisis par Eva sont si fort de sens et la fluidité du texte nous transporte dans cette fameuse bulle d’un Maître et sa soumise. 

J’en arrive à la suite une nouvelle titrée : « Les masques », un titre inspirant pour ma part MAIS je suis impatient de lire ce que ce titre évoque à l’auteure.

Nous découvrons une femme ayant choisie de vivre les semaines séparées de son mari MAIS les week-ends ils se retrouvent. Cette même femme fantasme sur Paul son jardinier. Ce n’est point étonnant vu qu’elle et son mari ne se touchent plus. Bien triste pour un couple, pense-je alors que Véronique une amie à elle, lui propose de célébrer la Saint Valentin avec elle dans le cadre d’une soirée secrète ou tous les participants doivent porter un masque. 

Le genre de soirées que j’aime imaginer, c’est inspirant pour ma part et pour vous ?

Pour la fin de cette nouvelle, on reste sur un questionnement. J’ai l’habitude de finir les nouvelles que j’écris avec des doutes, j’aime cela, mon lectorat, lui n’apprécie guère et me déteste MAIS Sur ce coup-là c’est clairement l’auteure que je déteste. J’aime tellement avoir les réponses à mes questions ma chère Eva.

Venons-en à la suite : « Je ne suis pas venue, parce que … je portais une robe légère.

Une femme sort de chez elle pour vivre sa première rencontre avec un homme. Pourtant celle-ci ne se passe comme prévu, je n’en dis pas plus mais j’ai bien aimé lire les élucubrations de cette narratrice. 

Et le jardin des tuileries à la capitale, un lieu que j’affectionne particulièrement. Merci Eva de m’avoir rappelé que ce lieu existe.

« Si j’osais être elle », un titre qui me laisse présager une nouvelle nourrit d’un fantasme peut-être ou d’une narratrice fantasmant sur une femme, inconnue ou de son entourage peut-être. Enfin le mieux c’est de lire cette nouvelle pour savoir exactement ce que ce titre inspire à l’auteure.

J’aime suivre cette femme dans l’antre du Diable, l’auteure nous immisce, pas après pas dans ce lieu empreint des plaisirs et du vice tel que je l’imagine avec les mots d’Eva. 

« Imbroglio », voici le titre de la nouvelle du recueil « tentations ». 

J’ai adoré cette nouvelle enfin surtout la chute qui, je dois bien l’avouer m’a bien fait rire. Comme quoi parfois les coïncidences peuvent s’avérer cocasses !!!

J’enchaîne avec une nouvelle au titre assez particulier : « A porta gayola » …

Telle une transe qui se danse entre le toréro et le taureau, le Maître lui joue la même danse face à sa chienne. Une nouvelle si forte de sens que j’ai bien aimé, même si je ne suis pas fan de corrida penchant plutôt la course camarguaise ou le taureau est ROI, ou peut-être est-il Le Maître en Camargue ? …

Enchaînons avec « Service compris » …

L’on se retrouve encore dans la tête d’une femme qui va être utilisé d’une belle originale façon MAIS je ne vous en dis pas plus pour vous laisser savourer ce délicieux met décrit dans cette succulente nouvelle.

Après une pause, restauration, j’enchaîne avec une nouvelle titrée : « À bout de souffle » …

Trois secondes pour l’éternité, voilà comment cette nouvelle aurait pu être titrée. Ce texte m’inspire une ancienne lecture d’Eva Adams en l’occurrence « Brown Sugar », un livre fort de sens sur l’amour entre deux êtres jusqu’à la FIN…

Là encore dans cet écrit, l’auteure a su choisir les mots, donnant étonnement matière à réflexion, et vous le savez mon lectorat, j’aime tellement réfléchir lorsque je lis une œuvre, et celle-ci m’a offert cela.

Après ce puissant écrit je me plonge dans « Le journal d’A. (prémices)… 

Je n’ai pas de mot après la lecture de cette nouvelle tant elle est puissante, forte de sens. A mon sens la meilleure de toutes. Je pense profondément qu’elle mériterait tellement un livre Eva. J’ai ceci dit envie de retranscrire un extrait :

« L’amour, ma fille, arrive toujours au bon moment. On ne le cherche pas, on avance dans sa vie et, un jour, il se présente en plein milieu de sa route et, quand ce jour arrive, tu t’arrêtes et tu lui tends les bras, pour le serrer aussi fort que tu peux en acceptant toutes les conséquences qui en découleront. »

Après les prémices de A, partons ensemble pour découvrir la « Soirée d’Halloween Squit Game », un excellent programme en perspective vous ne pensez pas ?

Une belle et originale soirée ou la soumise doit contenir son excitation jusqu’à l’autorisation OU PAS de son Maître de jouir.

J’enchaîne maintenant avec une nouvelle titrée : « Le grand jour ».

Pour commencer j’imagine très bien cette scène, qui je dois l’avouer, m’a bien fait rire mais Laissez-moi vous retranscrire l’extrait que vous puissiez apprécier et peut-être rire à votre tour. 

« - Je ne sais pas, Amandine, mais ne me fais pas faire du saut à l’élastique toute nue avec une plume dans le cul en criant : je suis une licorne volante ! »

Toujours est-il une soumise, n’importe quel chemin de vie elle arpente, sa soumission est et restera en elle. Telle est la leçon de cette nouvelle fort agréable à lire.

Dans sa globalité, ce livre se savoure dans sa lecture. J’ai énormément apprécié, la plume de Eva Adams est fluide, sans fioriture. Elle a su choisir ses mots pour mener son lectorat exactement là où elle le désire. 

Eva je te remercie pour ce recueil de nouvelles.

J’ai littéralement craqué sur ma nouvelle titrée : « Le journal de A. (prémices) », il mériterait sincèrement un livre entier. Peut-être d’ailleurs l’as-tu écrit et dans ce cas-là, n’hésite pas à m’en parler car je n’ai pas encore tout lu de toi.

Et vous alors, l’avez-vous lu ? Allez-vous plonger dans ce recueil de nouvelles ? Dites-moi tout ? …