Découvrons les 7 Parpaioun avec Sophy Rubio !!!
Hello Mon cercle Amical, aujourd’hui j’ai envie de vous parler d’un livre d’une fille adorable, croisé plusieurs fois. Elle habite le Sud de la France et nous offre un premier roman inspiré de la région.
Sophy Rubio, « 7 Parpaioun » ( 7 papillons en langue française) en Auto édition.
Comme vous le savez je suis attaché à mes racines provençales, et me plonger dans la lecture de ce livre fut une évidence en ce dimanche.
En plus la couverture, certes simple mais tellement révélatrice, entre le bleu du ciel et le jaune du soleil. Et ce papillon butinant cette fleur, j’ai bien aimé.
Bref, venons-en à ce roman d’aventures signalé sur cette même couverture…
Résumé :
Provence 2020.
Le village d’Eguinas est petit, mais des collines alentour sont vastes.
Marion et Lucile sont deux amies.
Leur voisin, Vincent, un bel homme mystérieux, a disparu.
Elles vont partir à sa recherche, mais auront besoin d’aide pour comprendre mes circonstances et démêler l’affaire.
Les deux jeunes femmes devront se lancer dans une aventure étrange qui changera leur vie. Les visions de Lucile pourront-elles les guider ?
Extraits :
« Le panorama offrait un spectacle merveilleux, tel un tableau de Cézanne. Tous ses sens étaient en éveil. L’odeur des herbes de Provence venait lui chatouiller les narines tandis que le chant des cigales, qui renaissait depuis une semaine, lui susurrait une douce mélodie rythmée à l’oreille. Elle prit plaisir à cueillir mes petits fruits ronds rouge vif des arbousiers et à les écraser sous la langue. Elle s’assit sur un lit d’aiguilles de pins séchées et demanda à son amie :
- T’es sure qu’on sera rentrées avant onze heures ? Tu nous as menées très haut aujourd’hui !
- Bien sûr. On ira plus vite en redescendant. Et puis cette vue me calme. »
« La demeure de Monsieur Vidal était étriquée, recouverte de pierres très anciennes, des lianes de vigne vierge accentuaient ce caractère. La place du marché était entourée par ces maisons de village avec de hautes façades décorées et une petite cour à l’arrière qui servait à d’autres époques comme petites écuries, porcheries ou poulaillers. Aujourd’hui, ces habitations appartenaient souvent à des familles de vieille souche provençales et à Eguinas, les anciens connaissaient tous les propriétaires. Mais ma mère de Marion, Cathy, ne lui avait jamais relaté la présence de ce bâtiment enveloppé par les plantes grimpantes.
- Bonjour Monsieur Vidal.
Marion avait aperçu un vieil homme passer la tête à la fenêtre du premier étage, étonné de voir des curieux observer son logis. »
« Quant à Sarah, elle n’était jamais venue aussi loin en amont. Elle se baignait dans la rivière avec ses amis, au sud de de Desfouga, près du zoo. Les jeunes de la ville se rassemblaient sur le parking du parc animaliers. Les baignades en fin de journée, après les cours, n’étaient que le prélude de longues soirées arrosées pendant lesquelles des courses de voitures de sport s’organisaient. Elles roulaient à pleins gaz sur la voie rapide reliant Desfouga à Marseille. »
Après la lecture du prologue nous faisant découvrir Vincent ainsi que son jardinier. Dès les premières lignes de celui-ci, on se sent déjà bien en Provence.
Première note à l’auteure : En parlant du bistrot gastronomique « Chez Auré », tu m’as donné l’irrésistible envie de manger des pieds paquets (tu dois savoir Sophy que je suis quelqu’un de gourmand) …
Lors de l’introduction d’un chapitre, l’auteure nous retranscrit soit une citation, soit un proverbe, et j’ai apprécié sincèrement cela.
C’est un livre écrit à la troisième personne. J’ai parfois du mal avec cela mais là, en l’occurrence la plume est fluide, simple et le confort de lecture n’est aucunement difficile pour ma part.
Seconde note à l’auteure : c’est un cliché, je te cite :
« Elle finissait toujours par se calmer quelques jours plus tard et invoquait ses origines provençales comme excuse de son caractère impulsif et colérique. ». Je te dis cela MAIS à dire la vérité, je suis exactement ainsi. Chuttt ne le dit à personne car je dis exactement la même chose des Basques en rajoutant l’adjectif « Têtu ».
Lorsque les deux voisines, en compagnie du Jardinier, se lancent à la recherche de leur voisin Vincent, tous ne se doutent pas de tout ce qu’ils vont découvrir. Le lecteur que je suis mène l’enquête en même temps qu’eux. Faisant connaissance avec pleins de personnes (un professeur, sa fille influenceuse ou un jeune rasta avec son chien). Les personnages très hétéroclites sont tous attachants, ils font rire parfois. La description littéralement parfaite de Sarah, une jeune de 17 ans, avec ses selfies, son téléphone portable (IPhone de mémoire) me fait étrangement penser à ma fille (à la différence que Joy, ma princesse n’a pas encore 17 ans). Mais sinon le reste c’est pareil.
L’intrigue est assez prenante, celle-ci nous emporte sur les chemins provençaux pour retrouver Vincent.
Note encore à l’auteure : si tu connais l’existence de ce camp de jamaïcain, je te propose d’y aller à l’occasion. Non pas pour mener l’enquête MAIS pour faire la fête. J’imagine bien manger un repas végétarien (même selon les préceptes rastafari, moi qui suis habituellement carnivore) au son du reggae joué par des musiciens, pas toi ?
Parfois des détails inutiles à l’histoire qui ne gêne pas la lecture et l’histoire, ceci étant dit pour un premier roman, Sophy a assuré. Maintenant je vais rapidement lire « Mon boss est à croquer ».
Pour conclure, cette fin, impensable je dois l’avouer MAIS je n’en dirais pas plus pour ne rien spoiler. Ceci étant dit Sophy, tu as eu une idée de génie je dois l’avouer. Ta fin m’a scotché.
Et vous alors, l’avez-vous lu ? Avez-vous l’intention de lire ? Dites-moi tout ?