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Dans le regard de Fred
23 juin 2022

Un Conte Erotique Pagnolesque d'Alexandrine Solane

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La colline aux esprits

Un livre qui sent bon le thym, le romarin, les herbes de Provence que l’on éparpille l’été sur la côte de bœuf avant de l’allonger sur le barbecue.

A chaque page tournée j’entendais les cigales chanter leur douce mélodie et le mistral soufflant dans les oreilles sans oublier la chaleur du soleil…

Je m’imaginais Siroter un jaune, le pastis à l’ombre d’un platane sur la placette du village d’Eigas…. Ou faire une sieste sur un verte prairie à l’ombre d’un pin. 

Un conte érotique Pagnolesque

Résumé :

« On m’appelle la sauvageonne, la sorcière. La vérité ? Je suis la fée de la colline et je parle aux esprits... Je n’hésiterai pas à déchaîner la foudre et la tempête sur mes ennemis !»

Provence, 1930. 

Naella, âgée de quinze ans, mène une vie simple et libre dans les collines. La nature n’a aucun secret pour elle...

Au village d’Eigas, on l’assimile à une créature mystérieuse et la jeune fille subit l’ostracisme des habitants depuis toujours. 

L’orpheline communique avec les défunts et elle maîtrise les éléments naturels.

Le nouveau curé, Luc Lauzel, s’éprend de la sensuelle adolescente.  Cet homme charismatique ne reculera devant aucun obstacle pour la posséder.

Naella succombera-t-elle au trop beau capelan ? Ou lui préfèrera-t-elle le séduisant Laurent Viguière, héritier d’une propriété ?

Sous le soleil brûlant, l’été attisera toutes les tentations et les épreuves marqueront dans sa chair la chevrière...

Plongez dans ce drame provençal, se déroulant dans un cadre magnifique aux senteurs de lavande ! 

Extraits : 

« Les étés caniculaires ou les hivers rugueux n’avaient aucune incidence sur sa farouche volonté de finir son œuvre. L’homme consacra quarante ans de son existence à l’église. Quand le temple fut achevé, il s’endormit pour toujours.

On l’enterra derrière la maison du Seigneur, sous une simple pierre tombale ou une année, celle de son décès, était gravée – puisqu’on ignorait celle de sa naissance.

Le jour de sa mort, les plans de l’édifice, tracés au crayon, s’envolèrent, poussés par le mistral, jusqu’au centre du village. »

« En plus de sa foi, il comptait sur son jeune âge et sa fougue pour ramener les brebis égarées dans la maison de Dieu. Il se savait bel homme et rendait grâce au Seigneur d’obliger les ecclésiastiques à porter un habit qui les distinguait de reste de la population. Plusieurs fois, à la dérobade, il avait surpris les œillades, peu protocolaires, de la gent féminine à son égard. La soutane était son armure qui le protégeait des regards ambigus des paroissiennes. »

« On la prenait pour une inculte, une femme des bois, une écervelée, mais elle connaissait l’astronomie, les plantes médicinales, la littérature et la biologie. La garrigue était sa salle de cours, sa source de revenus et d’émerveillement.»La nature, reine généreuse, lui octroyait tout pour vivre et bien plus : fruits et salades sauvages, herbes et bois. Elle la respectait et ne prélevait jamais plus que nécessaire.  

L’auteure a su décrire parfaitement l’ambiance d’une bourgade provençale, tout y est.

Après un prologue pour ainsi dire, étrange l’on fait connaissance avec Luc, le prête fraîchement sortie de son sacerdoce pour être ordonné et installé à Eigas, une belle petite bourgade provençale.

Dans le même temps, nous rencontrons Naella, une jeune et jolie chevrière vivant dans les collines que tous les mâles d’Eigas désirent…

Et enfin L’on fait connaissance avec Laurent Viguière petit fils d’un propriétaire de bastide.

Une poésie érotique se dessine dans ce livre. La plume est fluide malgré quelques erreurs de frappes entre autres, ça n’empêche pas la lecture. J’ai malgré tout eu un peu de mal avec le récit à la troisième personne, mais c’est personnel et je suis certain que la majeure partie du lectorat de ce livre va se régaler surtout s’il est attaché à La Provence chère à mon cœur.

Ces mêmes lecteurs vont autant rires que pleurer car Alexandrine, sait décrire des choses qui poussent à réagir, à ressentir certaines émotions.

Parfois la vie est si triste MAIS malgré tout, elle mérite d’être vécue. Naella le sait, et même si le sort s’acharne, le soleil n’est jamais bien loin.

Elle est et reste forte malgré les épreuves de la vie jusqu’à partir de ses terres pour rejoindre celle de ses ancêtres avant de revenir la haine et la vengeance en motivation principale.

Ce livre traite de sujets encore « tabous » en 2022, l’inceste, le viol pourtant d’actualités en tout temps. Et que dire de l’acte avec un prêtre pourtant Alexandrine racontée une histoire qui ne choque pas tant que ça finalement à la lecture. 

Une citation m’a disons… interpellé et je vous la retranscrit ici même : « Luc son amant, était un religieux et sa ferveur confinait au fanatisme. Pour lui, passion charnelle et adoration spirituelle de confondaient… »

Certes, plusieurs faits surnaturels apparaissent durant l’histoire mais la fin m’a complètement transporté. Soyons clair je ne m’y attendais pas. 

Là encore je souligne, l’incroyable aspect description que l’auteure a faite, m’ayant littéralement plongé dans les scènes.

Un petit détail m’a dérangé. Ce livre se passe dans une France d’antan MAIS l’aspect de quelques mots, pas tant que ça fort heureusement anglisé (j’ai inventé le terme). Ceci étant dit, encore une fois ça n’enlève rien à la qualité de plume de l’auteure. 

Pour conclure sur ce livre que j’ai apprécié, la fin est « originale ». Alexandrine, sait mener son lectorat à grand coup de descriptions, là où elle le désire. Nul doute que ce livre soit bien accueilli et trouve son lectorat. 

Merci de ta confiance Alexandrine pour m’avoir offert l’opportunité de lire ton livre avant sa sortie.

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