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Dans le regard de Fred
19 juillet 2022

Second coup de coeur de l'année- Les Ailes du passé de Rex Van Asselt

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Bonjour mon Cercle Amical je viens aujourd’hui vous parler du livre d’un ami ( jamais encore rencontré en réel à mon grand regret MAIS on se croise fort régulièrement sur les réseaux sociaux). 

Il m’a honoré de son livre avant la sortie officielle et je tiens à te remercier Rex Van Asselt pour «  Les Ailes du passé » en auto édition. D’ailleurs si vous désirez en savoir plus sur ce talentueux Auteur, je vous invite à lire sur mon blog en date du 31 mars 2022. 

La couverture tout d’abord, laisse présager une histoire d’amour sous fond de guerre.

Résumé Amazon:

« Je m’appelle Claire, je n’avais que 17 ans lorsque la guerre faisait rage en Europe à quelques mois du 6 juin 1944.J’ai connu la tristesse, côtoyé la mort, mais je n’aurais jamais cru pouvoir y rencontrer l’amour.C’est pourtant ce qui est arrivé un soir, quand mon beau pilote américain s’est échoué dans la cour de la ferme familiale.J’aurais tant aimé que tout se déroule dans d’autres circonstances, loin de cet enfer. Qu’il puisse m’emmener avec lui par-delà les nuages, mais c’est mon cœur qu’il a emporté… à tout jamais
.
Serait-il possible que je le retrouve un jour ?En attendant, je prie, pour que dans le ciel me reviennent enfin, les ailes du passé. »

Extraits :

« Je regarde l’altimètre et la jauge de carburant. Tout devrait se dérouler sans accrocs. Mes cinq hommes et moi-même partons pour une simple mission de reconnaissance, avec tout ce que cela implique : prise de photos des différents points stratégiques, des différentes colonnes nazies, la routine en somme. Je pense au pays que j’espère revoir bientôt, le Texas, les plaines à perte de vue, les barbecues entre amis ou en famille et je souris. Je suis sorti de ma rêverie par Liam.

— Le ciel sera dégagé jusqu’à la côte, il devrait y avoir des nuages à 6 561 pieds, avec quelques chutes de neige.

— Et merde ! Ça va nous obliger à voler à basse altitude pour prendre les clichés ! Je vais remonter pour être au-dessus d’eux le temps de passer la Normandie.

— Ça devrait être un peu plus dégagé une fois au-dessus du Mans !

J’aperçois au loin, la silhouette des falaises normandes. Je me tourne vers Gary, mon copilote, avant d’annoncer au reste de l’équipage que nous passons en mode fantôme. »

« Les gens que nous croisons en rue me jugent déjà, je le sens à leur façon de me regarder, ou de changer de trottoir à notre passage. Je n’ai pas choisi cette situation, c’est arrivé, c’est tout ! Bien évidemment, je les comprends, mais ils ne connaissent pas Lukas tel que je le connais moi. Pour eux, ce n’est qu’un officier allemand de plus, un boche, un chleuh, un nazi.

Nous entrons dans l’auberge, il ôte son képi et me tient la porte ouverte. C’est un gentleman, un homme éduqué, qui connaît les bonnes manières. Je sais que je suis là pour détourner son attention et pourtant, une fois à table, je suis suspendue à ses lèvres lorsqu’il me parle de sa Bavière, des montagnes, des fleuves et de la beauté de sa région. Le temps d’un instant, il me fait voyager loin de cette guerre, loin des pleurs et de ce gris qui semble être la couleur prédominante depuis trop longtemps. Il se risque devant les autres officiers présents, à me prendre la main. Je suis dans l’une des tanières du loup et pourtant, je me sens en sécurité avec lui. Oh, je sais bien ce que les gens vont penser — c’est une collabo, elle fricote avec l’ennemi — mais là encore, ils ne savent pas et c’est mieux ainsi. »

« Nous sommes la veille du 6 juin 1944. Une ambiance étrange s’est invitée sur la base. Les rires, les discussions, les brimades ont fait place au silence, au recueillement et parfois même aux prières. Les uns relisent les lettres de leur famille ou de leur petite amie, d’autres écoutent la radio qui parle de la situation sur le terrain. Parfois, l’un des soldats apporte des nouvelles d’autres bases, nous indiquant que tel ou tel escadron a décollé ou plus tristement, n’est pas revenu. Malgré cette envie de victoire, les pertes sont nombreuses, mais ne gâchent en rien le moral des troupes. Quant à Sam, Gary, Stan, Liam et moi-même, nous nous sommes retrouvés dans l’un des ateliers.

— Je voulais que l’on se réunisse avant demain, car nous allons devoir rester concentrés, dit Sam. Je tiens à remercier, Liam qui a réussi à nous dénicher une bouteille de champagne et cinq flûtes, je ne veux surtout pas savoir où tu as trouvé tout cela !

Nous rions aux éclats, contrastant totalement avec l’atmosphère qui plane ici. C’est comme si nous avions suspendu le temps, défiant le danger qui nous attend. Sam verse le champagne dans les verres, nous en prenons chacun un.

— Je voudrais remercier celle sans qui nous ne serions peut-être pas réunis aujourd’hui, même si humblement elle ne dit que faire son devoir. Claire, merci d’être là, de nous apporter chaque jour l’espoir, la joie et ton courage, dit Sam qui parvient à me soutirer une larme. »

Dans le prologue on fait connaissance avec une rescapée de la guerre 39/45 ainsi que sa petite fille célibataire et d’un reporter faisant une interview pour la toute première fois. 

Semble-t-il nous allons découvrir l’histoire de cette rescapée, affaire à suivre. 

Les chapitres sont assez courts, j’apprécie cela pour un confort de lecture. De surcroît lorsque les dates sont importantes comme dans cette

Œuvre de Rex. 

L’on suit Claire, une jeune fille éprise d’un officier allemand. Certes la guerre fait rage MAIS cela n’empêche pas cet officier de faire la cours a cette fermière tenant le Var de son village. 

Ce livre est écrit à plusieurs voix, en l’occurrence celle de Claire et celle de Lukas Hoffmann lieutenant de l’armée allemande. Sans oublier celle de Sam un pilote d’avion américain.

Dans les premiers chapitres on constate que Lukas hoffmann est certes un nazis MAIS il n’a pas choisi d’être là et semble condamner les tristes horreurs de la guerre. Par contre Hemlich l’officier allemand appartenant au SS lui règle très vite un conflit de viol d’un allemand envers une secrétaire française. Ne serait-il pas si sûr comme le prétends Lukas en parlant de lui. 

Par contre il faut que vous sachiez quelque chose sur l’auteur: 

Rex Van Asselt a une plume tout simplement MAGIQUE et j’assume pleinement mes mots. Elle a vraiment quelque chose de particulier que je ne réussi pas a définir MAIS j’aime le lire c’est certain. 

Durant ma lecture, je tente de me projeter dans ce passé de la guerre et de la France occupée par l’envahisseur allemand. Et je peux comprendre que la jeunesse française durant cette période la, ne pensait pas à faire d’autres projets que celui de survivre. Il y a un extrait, qui reflète bien mes propos, je vous le retranscris: 

« — Vous comptez travailler toute votre vie dans cet établissement ?

Je souris et n’arrive pas à lui répondre immédiatement, car je n’arrive pas à me projeter dans le futur.

Cette guerre finira-t-elle seulement un jour ? Alors je tente de me raccrocher à mes rêves.

— Pour tout vous dire, Lukas, j’aurais aimé devenir institutrice.

Je marque un temps de pause, avant de reprendre.

— J’aurais aimé apprendre à piloter un avion, conduire une moto et voyager. Mais, je ne suis qu’une fille de ferme, je ne me fais pas d’illusions. »

Il y a un passage fort, triste ou la narratrice nous raconte un retour chez elle. Peut-être celui de la dernière fois d’ailleurs. Rex décrit une scène particulièrement dure, il nous l’a fait vivre comme si nous étions et l’on souffre autant que Claire. Les mots choisi dans ce chapitre font que l’émotion est perceptible. En tout cas pour ma part.

En me plongeant dans la suite, on découvre qui est « Black Rose » une résistante dont on connaissait déjà le personnage… Des lors, c’est une course poursuite qui s’entame avec comme direction une vengeance tout d’abord puis pour le reste, je vous invite à lire « Les ailes du passé » pour en savoir plus …

Outre le fait que ce livre est très bien écrit, l’auteur raconte la cruauté de la guerre et de l’envahisseur nazi, et cela sans exagération, ses

Mots sont justes.

J’ose le dire que L’épilogue est scotchant, il m’a littéralement fait pleurer comme un gamin. Et même s’il a fallu attendre la fin de ce livre, c’est pour Moi un véritable COUP DE CŒUR. Le second de l’année 2022. Merci à toi Rex Van Asselt pour cette œuvre « Les ailes du passé »… 

Après avoir lu ce retour avez-vous envie de lire? ou Peut-être l’avez-vous déjà lu? Dites-Moi tout ?…

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