Mon retour sur une sortie DEMAIN - Draskov de Lorelei C
Bonjour Mon Cercle Amical, je viens aujourd’hui vous parler d’un livre qui sort demain en auto édition.
J’ai rencontré l’auteure à Vendargues au mois de mai dernier, je vais vous parler de « Draskov » de Lorelei C.
La couverture tout d’abord toute en nuance de gris avec l’œil vif bleu d’un homme. Assez intriguant été je dois l’avouer.
Résumé :
« On a tous un destin. Le mien… C’est Elle.
Je suis né au cœur de la mafia russe, un univers impitoyable.
Venu au monde dans un seul et unique but : prendre la relève.
Dès l’enfance, j’aspirais à autre chose. Tout est devenu clair à l’instant où j’ai vu ses yeux.
Pour la garder, j’ai juré…
Mais mon père, Stanislas Draskov, n’a que faire des désirs de son fils.
Pour me provoquer, il me l’a arrachée.
Sa quête de pouvoir n’a aucune limite, mais elle va entrer en collision avec la mienne : la vengeance.
J’ai grandi, vieilli, appris, sans jamais perdre mon objectif : la retrouver. Coûte que coûte. Quitte à y laisser mon âme.
Peut-on braver l’autorité par amour ?
Est-ce que cet amour est assez fort pour surmonter l’insurmontable ?
D’une maudite lignée je suis l’héritier.
Il faut que je la trouve et la sauve.
Mon nom est Stan DRASKOV. »
Extrait :
« Ici, personne n’est un ange, ni moi ni personne, mais ce genre business… Ce n’est pas pour nous ! Les gens qui plongent, ils le font en connaissance de cause. On est tous conscients des risques.
— Tu trouves ça normal !? demande mon second avec hargne.
J’aperçois les veines de Sergey palpiter, son visage se crisper. Le récit qu’on vient d’entendre lui rappelle son parcours… À peu de choses près. Je comprends qu’il ait envie de lui faire bouffer sa langue.
— Non. Je ne voulais pas !
— On a toujours le choix, je réplique pour clore l’échange.
C’est un mensonge. Parfois, on est obligé… Ce fameux choix… Peu l'ont réellement, néanmoins on le prend en connaissant les répercussions qu’il y aura sur le futur. Lentement, je me lève, range mon poing américain maintenant propre, tends le bras droit vers Sergey qui me file son arme. Je regarde cet homme chialer, secouer la tête, renifler. Aucun honneur… »
« Je ne sais pas ce que je ressens, c’est un mélange d’amour destructeur, de possessivité, de rage, je ne parviens pas à me calquer sur l’une des émotions que j’éprouve pour me focaliser dessus, c’est un vrai bordel ! Tout mon corps est noir, l’intérieur pourrit de jour en jour et parfois, oui juste parfois, une explosion se produit. Dans celle-ci, je ne trouve que du rouge, cette couleur m'envahit, elle me consume et me vide de toute mon énergie. Quand enfin, je retrouve le calme tout se teinte en blanc, j’ai la sensation d’être dans un état cotonneux, je fonds dans une poudreuse blanche. Je ricane comme un con : comparer ce que je vis ou encore ce que j’éprouve à des couleurs. Le noir, la mort. Le rouge, le sang… Qui entraîne la mort. Le blanc… Qui entraîne l'oubli, qui amène au sommeil et donc à la mort. Je suis un cas désespéré, mon âme ira agoniser dans les Enfers.
Je lève mon bras pour regarder l’heure sur ma montre, il est presque trois heures. Il faut que je nettoie ce foutoir, sachant que j’ai dit à Sergey de ne pas s’en mêler, et je refuse d’envoyer des gars. Ce qu’il s’est produit ce soir restera dans l’ombre, personne d’autre que mon second ne le saura. Galvanisé, je soupire, puis entreprends de mettre de l'ordre. Je remets exactement les choses comme elles l’étaient avant mon arrivée. »
« Je ne suis pas fixé sur le devenir de tous ces trafics. Les putes, c’est un milieu qui me gave. Les gars sont tous là, à se pavaner avec leurs trophées. Ces nanas n’ont aucun respect pour elles-mêmes, moi j’aime les femmes de caractère, avec assez de courage pour oser dire ce qu’elles pensent à celui qui se dresse sur leur route. Avec assez d’aplomb pour refuser un homme, même si sa lignée est encore meilleure que celle de Bill Gates ! Ouais… Peu sont capables de faire ça. Si, une ! Et elle t’appartenait... Elle m’appartient toujours, jusqu’à la mort.
Je déglutis en profitant du paysage à travers le hublot, les nuages sont omniprésents, toutefois ils sont blancs. L’immensité du ciel me rappelle à quel point je suis perdu. Je cours vers la mort, je le sais bien, et au final, j’m’en tape ! Une vie sans elle n’en est pas une. Les souvenirs s’estompent avec le temps, j’en suis à un stade où je ne me souviens plus de la texture de ses cheveux ou de la puissance de son odeur. Les images deviennent floues, les rêves que je fais m’embrouillent le cerveau. Je la vois avoir mal, hurler, crier au secours alors que des hommes la frappent, la maltraitent. Dans mes cauchemars, mon esprit me prive du droit de pouvoir discerner son visage. »
Avant de me jeter dans la lecture je voulais vous retranscrire une phrase qui certainement dans ce livre va prendre toute sa grandeur :
« On à tous un Destin. Le mien … C’est Elle.
Dans le prologue, assez court l’on peut sentir la souffrance de Stan qui a perdu « Elle », auquel il tenait.
Puis j’en arrive au premier chapitre où l’on fait mieux connaissance avec Stan, adulte qui est toujours à la recherche d’elle au prénom de Kassandra qu’il a perdu depuis 10 ans. Il est accompagné de son ami Sergey d’enfance semble-t-il.
Stanislas Darskov interroge un homme assez violemment sur le trafic d’humains et plus précisément d’enfants. Personnellement cela me révolte et me donnerait autant de haine et de colère que peut avoir notre narrateur munis de son poing américain.
Juste après l’auteure nous plonge dans un flashback qui nous fait découvrir la jeunesse de notre protagoniste Stan et les parents de celui-ci. Avec une grosse haine envers son géniteur pour diverses raisons.
Première note à l’auteure : je suis littéralement amoureux du prénom Tamara (je ne savais d’ailleurs pas que ça avait des origines soviétiques).
Dans ma lecture je constate des chapitres plus ou moins longs. L’écriture jusqu’à maintenant est fluide et les mots sont bien choisis. L’auteure réussi à donner en permanence l’envie d’en savoir plus et de continuer ma lecture.
L’auteure plante les décors en décrivant des scènes assez perturbantes, je pense notamment lorsqu’il élimine une femme juste parce qu’elle porte un prénom. Justement le narrateur Stan est tout autant perturbé, complètement obsédé pour retrouver Sa Kassandra. Malgré tout je peux dénoter une n’étire très humaine malgré la brutalité qu’il nous démontre. Affaire à suivre en continuant ma lecture.
Je parlais tout à l’heure de flashback, finalement ils sont récurrents et nous permettent de comprendre le narrateur en suivant aussi sa jeunesse, et avec le temps je suppose que l’on va comprendre son affection si particulièrement forte avec sa Elle.
Pour en revenir Stan, notre narrateur, il est de nature froide, crains des gens qui l’entourent et pourtant en lui je ressens une once d’humanité. Il a des principes que son père ou son cousin ne semblent pas avoir. A cet instant là où il va traverser le monde en avion pour PEUT-ÊTRE aller la retrouver, nous ne savons pas pourquoi elle l’obsède autant et tellement.
Il y a un passage tellement fort dans ce livre où Lorelei plonge le lecteur que je suis dans la souffrance du (enfin des) protagonistes lorsqu’ils se retrouvent à l’hôpital à Miami. Évidemment je n’en dirais pas plus pour ne pas spoiler le livre MAIS je suis incapable de savoir comment je réagirais si j’avais été à sa place de Stan.
Malgré l’amour inconditionnel pour mon père je ne pourrais pas concevoir de le laisser agir comme le père Draskov au point même de douter de le laisser en vie tellement il est dur. Autant lorsque Stan est enfant qu’adolescent. Adulte il tente de lui faire faire des affaires MAIS quelque chose me dit que Stan va se venger du passé.
Fin de l’épisode 1- je confirme que la plume de l’auteure donne envie d’en savoir plus et très vite alors je me plonge dès maintenant dans le second épisode…
Dans cet épisode, un nouveau narrateur, Sergey qui n’est autre que l’ami de Stan, parle et nous fait découvrir les raisons de sa présence aux côtés de Stan ainsi que son dévouement sans faille. Il est en quelque sorte l’ombre de Stan, le connaît mieux que personne, le soutenant, l’encourageant et surtout le comprenant…
Lorsque notre second narrateur (Sergey) craque littéralement pour une fille, il mûrit et comprends au fil du livre la réaction de Stan vis à vis de la perte de Kassandra.
Justement il pense pouvoir récupérer Kassandra durant le mariage de la cousine de Stan MAIS Lorelei, telle une véritable SADIQUE se régale de torturer son lectorat, y compris Moi…
Évidemment je me plonge dans l’épisode 3 pour connaître la suite ….
Ce livre est très bien écrit. Les protagonistes sont attachants malgré leurs caractères et natures profondes. Découvrir petit à petit au fil des pages leurs histoires fut à mes yeux passionnant.
Lorelei a su donner une profondeur à son histoire en choisissant les bons mots. Il fallait de l’audace pour écrire avec en toile de fond la mafia « Russe » en ces temps et l’auteure a OSÉE !
Petite note à l’auteure : sache que tu as été trop sage avec Anton le cousin de Stan car pour ma part il aurait souffert bien plus au vu de ce qu’il a osé faire cet enfoiré.
Avant de me plonger dans m’épilogue je voulais vous retranscrire un petit extrait du livre que j’ai adoré :
« Quand je veux faire de même, Kassandra me retient et reste captivée par les flammes. Je lui susurre que nous devons partir.
- Encore une minute.
- Je t’offre l’éternité. »
A savoir que j’aime bien la définition de Stan lorsqu’il provoque un feu de joie de la maison d’enfance où il a vécu, je cite l’auteure :
« Je fais une offrande au diable. »
L’épilogue des deux narrateurs nous offre leur vie un an plus tard MAIS je n’en dis pas plus pour ne rien spoiler…
Je vous invite à lire Draskov, il sort exactement demain et il est vraiment génial à lire et l’histoire est belle.
Alors l’avez-vous lu ou avez-vous envie d’en lire plus !….. Dites-Moi tout je veux savoir ?