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Dans le regard de Fred
28 novembre 2022

Faisons connaissance avec F. H Angeline !!!

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Hello Angeline, tout d’abord sache que je suis heureux de te recevoir, ici même sur mon « Blog ». Alors, venons-en au fait ! Installe-toi confortablement, permets-moi de t’offrir, un café, un thé peut-être ou préfères-tu un mojito ?

L’alcool, pas trop pour moi ! Le thé, très souvent après le repas de midi. Quant au café, une goutte d’un bon expresso mélangé à du lait frais et chaud serait parfait !

Bien, alors Angeline, je vais être curieux, mais je suppose que tu t’en doutes bien étant donné que tu as accepté cette entrevue. Tu es une fille, auteure, lectrice, sans oublier que professionnellement tu as un travail prenant et une famille. Donc, l’une de mes premières questions en quelques mots, qui est F.H Angeline ?

La curiosité est un vilain défaut… et une qualité, le tout est de savoir doser ! Techniquement, Angeline est la contraction de mon nom de famille et de mon seul et unique prénom. F.H représentent mes initiales (prénom et nom de jeune fille).

F.H Angeline est une solitaire dans l’âme qui a la capacité de toujours trouver du beau dans le laid.

Mes enfants sont grands, mon mari est à la retraite, de ce côté-là, la femme a du temps pour elle… enfin, tout est relatif. Tous vivent à la maison et depuis peu, mon père et une belle-fille s’y sont joints joyeusement. Et c’est sans compter, le chien, les trois chats, les poules…

Comment fais-tu pour tout conjuguer ? Bonne question ! Puis-je utiliser la carte jocker ? Le matin, je suis une femme, une mère, une fille. L’après-midi jusqu’au repas du soir, je suis moi, la romancière. Je préfère ce terme à celui d’auteure ou d’écrivaine.

Je vais me pencher plus vers ton activité d’auteure si tu me le permets : quel est le cadre idéal ou tu aimes écrire ? J’écris avant tout dans ma tête. Ensuite, je couche sur PC mon flot incessant de mots et de pensées. Le cadre idéal ? Hum… au calme devant mon immense fenêtre. La nature m’inspire et m’apaise. Quand je l’observe, tout est clair… J’adore écrire au petit matin, vers 6 heures, quand toute la maisonnée est endormie. Le calme y est envoûtant. Je crois que c’est ce moment-là que je préfère.

Même si je suis conscient que les auteur(e)s se servent de leurs vies pour écrire, je désire en découvrir plus sur tes sources d’inspirations, quelles sont-elles ? Les gens sont inspirants, les bons comme les mauvais. Les évènements de la Vie sont également une source d’inspiration. La nature, notre quotidien, les animaux… pour moi, tout est source d’inspiration. Il est évident que mes écrits transpirent aussi mon vécu, mes ressentis, mes espoirs, mes joies, mes peines…

Qu’oserais-tu dire à des lectrices et lecteurs potentiels qui n’ont pas encore eu la chance de te lire ?

Toutes les histoires que je romance ont un vécu, une morale. J’aime dénoncer, mettre en évidence nos travers pour mieux en apprécier leur quintessence, à savoir l’espoir que quelque chose de bon peut en émaner.

(J’espère ceci-dit que mon retour au sujet de ton livre en l’occurrence « Derrière le masque » publié sur mon blog va déjà donner aux lectrices et lecteurs l’envie de te lire).

D’ailleurs serait-il possible que tu me parles de ce livre. D’où t’es venue l’idée ? combien de temps as-tu mis pour l’écrire ? etc etc en clair je veux tout savoir ?

Premièrement, je suis férue d’Histoire avec une prédilection pour le Moyen-Âge et la Renaissance. Venise est une belle ville, elle a ses propres codes, ses propres dogmes. En la visitant, j’ai été fascinée par son architecture, par ses ruelles étroites, ses ponts, et par la boîte aux lettres du Palais des Doges, en forme de tête de lion. Une boîte aux lettres qui servait, du temps des Doges, à quiconque avait une dent contre son voisin, à venir le balancer. De là, je me suis intéressée aux divers Doges, notamment à la vie de l’un d’eux qui porte mon prénom. Il n’en fallait pas plus pour effectuer un mix entre Casanova et mon personnage fictif Jaccopo.

Derrière le masque est un message caché pour les jeunes filles qui doivent apprendre à séparer l’illusion de la réalité en Amour. Comme l’a écrit Plaute « Homo homini lupus est »

Ce roman évoque certaines bassesses de l’Humanité : avarice, manipulation, cupidité, méchanceté, le mauvais pouvoir (celui qui monte à la tête) puis, parsemés au milieu de ces travers nous rencontrons des personnes dévouées comme Ennio, Konstantina. Et là, face à nous : un lueur d’espoir. Tout n’est pas perdu pour l’Homme du 21siècle, il existe çà et là des individus au coeur empathique. Ils ne sont pas nombreux, mais ils vivent quelque part. Certainement qu’ils fuient le monde pour des raisons nobles !

Combien de temps ai-je mis pour l’écrire : 72 jours exactement. Ensuite s’est greffée la correction, un mois à peu près.

Si tu avais le choix d’un ou une auteur(e) pour un quatre mains, qui choisirais-tu ? Déjà, je bosse seule. Je suis une meneuse et par-dessus tout, je suis hyper exigeante. Je le suis envers moi-même et je le suis avec les autres. Il ne faut pas chercher à travailler avec moi ! Des bons auteurs, il en existe des milliers à travers le monde. Je ne saurai qui te proposer. Néanmoins, sans être pédante ni prétentieuse, je préfère les auteurs du 17siècle. Je suis une grande fan de Molière et de Jean de la Fontaine. Ils possédaient un humour terrible !

Ton tout premier manuscrit finis ? Le 1er que j’ai choisi d’éditer fut L’Amiral Mem Eoh. Un roman de type tranche de vies à visée psychologique (sans drama). Avec comme interrogations ultimes : comment maintenir une cohésion sociale quand un vaisseau est en crise ? Et comment interagissent les individus dans un espace clos en crise. J’ai eu beaucoup de retours, en MP, sur mon site professionnel. Les lecteurs s’attendaient à des robots, à des aliens… bref, à tout sauf à devoir réfléchir sur le comment du pourquoi. L’écriture est difficile, les lecteurs ont eu du mal à déchiffrer les messages cachés. Bref, un bide total !

Après, j’ai couché sur papier un grand nombre de situations auxquelles j’ai dû faire face dans ma vie professionnelle. Je n’ai épargné aucun de mes congénères du passé. Avec le recul, il m’arrive d’en rire. Je comprends et accepte l’idée que ce roman n’est pas encore trouvé son lectorat. Les gens, aujourd’hui, sont fatigués de devoir penser. Ils aiment la fluidité pas les prises de tête.

Tu pourrais rapprocher ce roman au film Passengers (2016 avec Chris Pratt) qui a connu le même flop et qui posait les mêmes interrogations.

Pour ma part, j’aime me poser des milliers de questions, me remettre en question, bousculer les dogmes. Je suis actrice de ma vie, pas spectatrice ! Tous mes  héros ou héroïnes sont ainsi…

Pourrais-tu me parler de tes livres déjà écrits ?

Alors, il y a Grandelet, un conte de Noël avec un Père Noël, des lutins, des animaux qui parlent. Le roman évoque la discrimination, la bêtise humaine, l’amour d’une mère adoptive et ce fameux espoir qu’avec l’amour tout est possible. Le second tome sortira à Noël 2022. 

Dans un autre genre, nous avons la saga Ween Pum’Kin qui racontre les aventures de trois jeunes filles de 18 ans. Chaque tome met en avant la culture d’un pays et revisite ses mythes et un travers de la société. Au départ, ces romans étaient destinés à la jeunesse et, à ma grande surprise, ils se vendent comme des petits pains aux moins jeunes. Ce sont des romans rapides à lire. Là encore, chacun trouvera le chemin de la morale. 

Tirés de l’Amiral Mem Eoh, sortiront 2 romans courts (et d’autres si la rencontre avec le public s’effectue). Genre aventures. Nom de la saga « Les Sine Nome ».

Dans les tiroirs, j’ai quelques one shot qui attendent leur tour, mais je n’ai pas le temps. Je suis obligée de prioriser « mes priorités » !

Tu es auto éditée ou en Maison d’édition et pourquoi un tel choix ?

Je suis autoéditée. Une ME pas trop pour moi. À moins d’en trouver une qui ne me demandera pas de lui céder la totalité de mes droits d’auteur, ou qui ne modifiera pas entièrement mon texte, ou pire, qui ne m’obligera pas à signer la cession de mes futurs droits audiovisuels. Si quelqu’un doit me mettre la pression, c’est moi seule qui le ferais. Ecrire sous la contrainte du temps et de l’argent : pas pour moi !

J’aime écrire tout comme j’aimais enseigner autrefois. Je me fais plaisir. Le jour où je n’apprécierai plus ce loisir, je passerai à autre chose. Angeline est un elfe libre ! (si vous retrouvez la référence, vous rirez…)

Avant de conclure le chapitre auteure, peut-être as-tu envie de m’offrir un scoop sur ton futur projet ? Je suis sur la finalisation du conte de Noël, le tome 2 de Grandelet. J’ai un site très bien renseigné ! 4 tomes de Ween Pum’Kin sortiront à l’automne 2023 et 2 tomes des Sine Nome sortiront en fin d’année 2023.

Passons à l’aspect lectrice. Comment choisis-tu tes lectures ? Quels sont tes styles de prédilections ?

La bibliothèque de la maison compte environ 1500 livres, des livres anciens, des livres récents, des livres historiques. Depuis 2019, je n’ai plus trop le temps de lire. Passionnée d’Histoire, de SF, d’aventures et d’auteurs anciens… il y a de quoi satisfaire même le plus insatisfait des lecteurs. Sont référencés tous les livres que mes enfants ont lu en passant par Babar, Gudule, la Contesse de Ségur etc

Aujourd’hui, j’achète encore des livres ou je chine des livres sur les brocantes. Les vieux auteurs ont la quote avec moi. J’aime les vieilles couvertures en cuir tout abîmées, ou les couvertures cornées.

Ton auteur(e) favori(e) ? Je n’en ai aucun. Je prends un livre, je le lis ou je le dévore ou je le repose. (Des raisons évidentes à ton jugement…) Je pense qu’à certains moments de notre vie, certaines lectures nous attirent plus que d’autres.

Le tout premier livre que tu as lu, c’était quoi ? Quand j’étais enfant, mes deux premiers romans ont été « Le dernier des mohicans » et « L’appel de la forêt » reçus pour ma convalescence suite à une opération. Ma mère lisait Agatha Christie, Maurice Leblanc, Henri Troyat (bon lui, c’était quand je n’avais plus rien à lire). Après je dévorais tout ce qui me passait sous la main y compris les Encyclopédies de mon père sur les Australopithèques.

Ton coup de foudre littéraire ? On ne peut pas parler de coup de foudre. Plus une piqûre de rappel aux valeurs que j’ai inculquées à mes enfants. Ce livre est court, il s’agit de « Ne jamais abandonner » de Benjamin B. Ferencz. Le livre qui t’a le plus bouleversé ? (Les raisons à cela)

Pour nourrir ma curiosité, j’aimerais aussi te demander si tu regardes la télévision, des séries peut-être ou des films, dis-moi tout ? Je me rends souvent au cinéma, je visionne des séries, des films très souvent. Voilà trois films que j’affectionne tout particulièrement : “le 13guerrier”, “King Arthur” (2004 avec Clive Owen) et “Outlander”. J’adore la saga Harry Potter, je suis même une grande fan. Au risque de contrarier bien des personnes, je n’apprécie pas trop les films français. Cependant, il y a quelques auteurs que j’apprécie comme Jean Réno, Christian Clavier. Les comédies françaises sont distrayantes.

Et la musique dans ta vie, a-t-elle une place ? Tes goûts… En fonction de mon humeur, j’écoute de tout SAUF le rap et les musiques très actuelles. Quand j’écris, j’écoute parfois de la musique en fond. En écrivant l’Amiral Mem Eoh, j’écoutais très souvent du Hans Zimmer. Pour Grandelet, j’écoute des crooners américains.

Voilà, nous arrivons bientôt à la fin de cet entretien MAIS, serait-il possible que tu glisses les liens où l’on peut te découvrir ? Je s’appelle Groot !

Sans oublier de t’interroger sur mon blog, comment trouves-tu mon idée ? Sympa !

Où va-t-on avoir la chance de te croiser en salon cette fin d’année ? Nulle part, je prépare mon déménagement. J’ai des cartons plein la maison et je craque.

Et enfin quels sont tes vœux et résolutions pour la fin d’année 2022 ? Que les gens soient plus responsables, qu’ils soient plus empathiques, qu’ils soient plus solidaires et moins égoïstes. Mes résolutions : continuer à prendre soin des miens et des personnes qui viennent vers moi.

Angeline, je te remercie profondément de m’avoir accordé ce temps, même si je sais vu tout ce que tu fais, qu’il t’en manque. Aux plaisirs de se rencontrer bientôt. J’ai été ravie de participer à cet entretien.

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