Jodie Rassemble Contre le Cancer
Hello Jodie, tout d’abord sache que je suis heureux de te recevoir, ici même sur mon « Blog ». Alors, venons-en au fait ! Installe-toi confortablement, permets-moi de t’offrir, un café, un thé peut-être ou préfères-tu un mojito ?
Arf, les vacances sont terminées alors je vais me contenter d’un café !
Bien, alors je vais être curieux, mais je suppose que tu t’en doutes bien étant donné que tu as accepté cette entrevue. Tu es une fille, auteure, lectrice, sans oublier que professionnellement tu as un travail prenant et une famille. Donc, l’une de mes premières questions en quelques mots, qui est Jodie Quoyelo ?
Tu as donné une réponse dans la question, alors je me permettrais même de corriger par « qui sont Jodie Quoyelo » ? Je dirais qu’aujourd’hui, Jodie Quoyelo (qui n’est pas mon vrai nom) est l’aboutissement, ou plutôt la version améliorée de moi-même. Celle qui est plus affirmée, plus déterminée que celle qui se cache sous ce pseudonyme. Comme tu l’as dit je suis maman, j’ai 4 enfants. Et je me désole tous les jours du monde dans lequel je vis, et encore plus du monde que je vais leur laisser. Jodie, c’est celle qui ne fait pas que se révolter devant sa TV, c’est celle qui fait en sorte de faire bouger les choses. À mon échelle bien-sûr…
Comment fais-tu pour tout conjuguer ?
Honnêtement ? J’ai plus l’impression de ne rien conjuguer du tout ! Ce sont mes proches et les gens que je côtoie sur les réseaux qui me font prendre conscience de tout ce que je fais. Sans eux, j’aurais l’impression de ne jamais avancer… Pour la petite histoire, on a diagnostiqué un TDAH à mon fils aîné il y a quelques années. Et c’est comme ça que je me suis rendu compte qu’il y avait de fortes chances pour qu’il tienne ça de moi… Et c’est loin d’être une bénédiction… On a tendance à se surcharger parce qu’on a beau avoir conscience du travail que ça représente, on pense toujours qu’on peut le faire. Ce qui est assez paradoxal puisqu’en même temps, on a sans cesse un sentiment d’échec permanent… Alors, j’organise ma désorganisation et j’apprends encore à faire avec. Je fais beaucoup de listes, de plannings. J’ai des carnets remplis de notes en tous genres pour ne rien oublier. N’importe qui y verrait un dialecte disparu depuis des siècles ! Moi, je m’y retrouve ☺
Je vais me pencher plus vers ton activité d’auteure en quelques questions, si tu me le permets : quel est le cadre idéal ou tu aimes écrire ?
Je n’ai pas vraiment de cadre idéal… J’écris quand ça vient, comme ça vient… Même si je m’impose des objectifs assez stricts quand je travaille sur un roman par exemple. Dans ces cas-là, je me conditionne pour les atteindre. Nombre de mots à écrire par jour, auto-hypnose, ça va parfois assez loin. Je ne dirais pas que je recommande ces méthodes à mes homologues. Disons que c’est ce qui fonctionne pour moi.
Qu’est ce qui t’a donné l’envie d’écrire ? et ton déclic ?
L’envie d’écrire est venue avec la passion de la lecture. J’ai toujours aimé lire. Et j’aimais bien me faire mes petites histoires quand j’étais enfant. Naturellement, ça ne donnait pas grand-chose à l’époque ! Plus tard, à la naissance de mon deuxième fils, j’ai commencé à écrire des nouvelles. Puis l’une d’elles a rapidement remporté la seconde place d’un concours. Comme j’aime me dépasser en permanence, c’est ça qui a été mon déclic et c’est à ce moment que je me suis dit qu’il fallait que je passe à l’étape supérieure.
Même si je suis conscient que les auteur(e)s se servent de leurs vies pour écrire, je désire en découvrir plus sur tes sources d’inspirations, quelles sont-elles ?
Comme tu l’as souligné, il y a du vécu, évidemment. Mais il y a aussi des valeurs, des messages qui me tiennent à cœur, des sentiments que je veux véhiculer… Chacun de mes romans et né d’un mélange de tout ça. Plus globalement, je m’inspire de ce qui me provoque. Le harcèlement scolaire, les violences conjugales, sont des thèmes que j’ai traité dans mes romans, et il y en aura d’autres ! Mon « but » est aussi de faire réagir, de faire réfléchir, mais sans jamais faire passer le plaisir de la lecture après une quelconque leçon de morale. C’est pour cette raison qu’il y aura sûrement d’autres romans dénués d’un quelconque message.
Qu’oserais-tu dire à des lectrices et lecteurs potentiels qui n’ont pas encore eu la chance de te lire ?
Je pense que je leur dirais de se pencher sur les avis de mes lecteurs… Je déteste promouvoir mes romans. Je le fais quand il le faut, pour les sorties… Mais en dehors de ça, je laisse les lecteurs en parler… Ils sont bien plus légitimes que moi pour juger de la qualité de mes livres.
Ou peut-on te trouver sur les réseaux ?
Sur Instagram et sur Facebook. Mais je suis parfois absente durant plusieurs semaines quand mon emploi du temps ne me permet pas d’alimenter mes réseaux.
Parfait, alors évidemment nous sommes aussi ici pour parler d’un projet, que j’ai envie de qualifier de complètement « FOU » que tu as réussi à mener d’une main de maitre, si l’on prenait le temps d’en parler maintenant, surtout que j’y ai participé.
Qu’est-ce que ZONE 23 « Libérations » et « Supplications » ?
Zone 23 est un projet qui me tenait vraiment à cœur. Il s’agit de deux recueils de nouvelles participatif dont tous les bénéfices seront reversés à une association. Cette année, Libérations, qui regroupe des textes des genres romance, feel-good et autres genres plutôt estampillés littérature blanche et Supplication regroupant les genres horreur, thriller, polar et autres genres noirs, rassembleront des fonds pour l’association Tout le monde contre le cancer. Si l’opération est un succès, Je réitérerai le projet l’année prochaine, avec Zone 24.
Depuis quand tu t’es investie dans ce projet ambitieux, d’ailleurs Raconte-moi l’histoire de celui-ci ?
J’ai voulu que le recueil sorte en octobre, à l’occasion du tristement célèbre Octobre rose. Je me suis alors penchée sur un rétroplanning et lancé l’appel à textes au mois de janvier. Ça a été un vrai flop ! Je n’ai pas un réseau très étendu alors ma publication manquait de visibilité. Je suis également assez timide. Disons que j’ai beaucoup de mal à demander quelque chose aux gens, même si c’est pour la bonne cause. Alors même si je voulais avoir certains auteurs, je n’ai pas osé les contacter. Puis Nelly Topscher, auteure et agent littéraire présente dans le recueil a vu ma publication et l’a relayée. C’est à partir de ce moment-là que le projet a vraiment décollé. Puis, peu après, Céline Servat, auteure et membre du collectif Les louves du polar, également présente dans le recueil m’a aidé à contacter certains auteurs que je souhaitais voir dans le recueil. Je les remercie toute deux infiniment pour ça.
Pourquoi ce choix de l’association « Tout le monde contre le cancer » ?
Je voulais organiser un recueil pour lever des fonds. Mais je ne savais pas encore vers quelle cause me tourner. L’idée de la lutte contre le cancer, qui me tient à cœur, s’est imposée quand j’ai perdu mon grand-père, en début d’année. À ce moment-là, je me suis posée plein de questions. Que deviendrait mon mari, avec mes 4 enfants, si je venais à être touchée par la maladie ? Que ferais-je si c’était l’un d’eux qui en souffrait ? à quoi ressemblerait notre quotidien ? Et c’est là que m’est venu ce triste constat : quand on parle de cancer, on pense aux malades, évidemment, et c’est légitime. Mais leurs familles ? Qui pense à elles ? Qui pense à ce qu’elles vivent ? Qui prend soin d’elles ? Je me suis alors mise en quête d’une association qui apportait du confort aux malade ET à leurs familles. Ce qui est le cas de Tout le monde contre le cancer.
Alors pour acheter l’un de ses deux recueils (ou les deux dans l’idéal), la vente se passe sur un période bien particulière ? Et où va-t-on pouvoir se les procurer ?
Exactement, pour une question pratique, les recueils seront en vente uniquement du 1er au 3 octobre 2023 et uniquement sur Amazon.
J’aimerais aussi que tu nous entretiennes sur la version collector et UNIQUE de chaque recueil, comment l’on va pouvoir tenter de la gagner ?
Il existe un seul et unique exemplaire de chaque recueil, imprimé avec une couverture rigide et dédicacé par tous les auteurs. Ces exemplaires sont à gagner en participant à une tombola. Le ticket coûte 2€ et évidemment il est possible d’en prendre autant que l’on souhaite ! Voici le lien pour tenter de remporter la version collector de Zone 23 – Libérations : gotb.la/GLXS012 et voici celui pour tenter de remporter la version collector de Zone 23 – Supplications : gotb.la/GVVS800
Jodie, je souhaite à ce projet une pleine et totale réussite, pour ma part je ferais le maximum pour relayer les informations et je suis convaincu que mes ami(e)s vont me suivre dans ce projet. Je te remercie d’avoir pris le temps de répondre à mes questions et je te laisse le mot de la fin ?
Eh bien, je te remercie toi, en premier lieu, pour m’avoir invité à répondre à tes questions. Puis tes lecteurs qui, je l’espère, comprendront l’enjeu de ce projet. Et enfin je remercie toutes celles et ceux qui ont participé de près ou de loin à Zone 23. Que ce soient les auteurs, les illustrateurs, les correcteurs, les membres du comité de lecture, ceux qui ont voulu écrire une nouvelle et qui n’ont pas pu, ceux qui ont relayé l’information et ceux qui se procureront le recueil. En Bref, un énorme merci à tous !